Découverte de mon hpi à travers les test de mes enfants

Bonjour. Il y a 10 mois j ai pu enfin mettre des mots sur cette différence qui m accompagne depuis toujours et que je ne comprenais pas. Cette souffrance aussi. C est à travers les crises de colère de mon fils de 2 ans, colère que nous n arrivions pu à maîtriser et que nous ne comprenions plus que nous avons fini par consulter un pedopsy . Nous pensions à cette époque que notre fils pouvait être autiste vu les problèmes que nous traversions. Au bout d une heure de consultation et de tests le pedopsy nous indique que notre fils n est pas autiste et même qu il présente des caractéristiques d enfant précoce . Il nous interroge sur notre fille de 8 ans et nous conseille de la faire tester. Puis il se tourne vers moi et m interroge sur mon enfance, ma scolarité, mes relations sociales et m explique que je devrais aussi me faire tester car la précocité est génétique. Je suis abasourdie. Je rentre chez moi et interroge mes parents et là stupéfaction j apprends que mes parents ont eux aussi été détectés étant plus jeunes mais ils l ont très mal vécu. Bref un tsunami est entré dans ma vie à ce moment là. Je me suis documentée et au fur et à mesure de mes découvertes cette révélation a eu un effet à la fois de reconnaissance et de cicatrisation intérieure. Un soulagement profond s est emparée de moi, j étais enfin reconnue et je pouvais mettre des mots dessus, sur cette hypersensibilité, ce décalage. Depuis notre fille a passé les tests : score de 146 et elle devore les livres. Et notre fils a presque cessé ses colères . À 2 ans et demi il nous interroge sur la liberté et le bonheur. La parole s est libérée et nous pouvons avancer. Je sais qui je suis aujourd'hui. J ai 41 ans et je suis une adulte surdouée .

Bonjour
c'est mon premier post ici ..et déjà je trouve quelqu'un qui me ressemble..
Mon fils de 12 ans a littéralement "pété" un câble si on peut dire. Il avait déjà consulter à l'âge de 3 ans pour des soucis scolaires. Le psy a essayé de comprendre d'où venait cette envie de "mourir" de se sentir nul et inutile ..et là il y a peu le psy nous a confirmé la possibilité de surdouance .. Mon fils ne veut pas l'accepter et ne veut pas faire les tests car il n'est pas capable selon lui ... MAis à travers tout ce que m'a expliquer le psy, je me suis totalement retrouvé.. une facilité scolaire jusqu'en 3ème ..très facile sans jamais travailler, jamais le premier mais tout proche, une hypersensibilité que je cache toujours, je me suis mis dans le moule, le bon pote qui ne fait pas de vague, celui que l'on oublie, une entrée en seconde où tout explose, je rejette l'école, tombe en dépression, redouble et me pose mille questions..mon grand père trouve les mots, je passe un bac vite fait sans trop travaillé un bts que j'obtiens pareil ..et je trouve un équilibre dans ma vie personnelle même si je m’aperçois que je suis souvent en décalage..au travail dans les réunions , dans la vie associative ..je sais que j'ai la bonne solution mais je préfère me taire, j'ai toujours trouvé refuge dans le sport, mais je me suis longtemps posé la question de savoir pourquoi tout me plait, lecture, cinema, menuiserie, mécanique, informatique, histoire géographie ... sans que je n'ai réellement une autre passion que le(s) sport(s)
Je suis un peu rassuré, mais pas vraiment libéré ..j'en fais quoi de ça ? je n'ai jamais voulu être différent des autres...et je découvre à 43 ans que je le suis .. Je ne suis pas perdu car ça fait longtemps que je cherche le chemin ..juste maintenant que les contours se dessinent je me demande ce que je vais y trouver